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| Sujet: [personnage a prendre] André Duvalon, dit la Fouine Jeu 2 Déc - 17:09 | |
| ~~ André Duvalon, dit la Fouine ~~ Sexe : Homme Race : Poltergeist Taille : Indéterminée Origine : France Résidence : Centre d’Hysterya, Valhalla University Alignement : Chaotique Mauvais Liens avec les autres personnages : Aucun Métier : Aucun Apparence : La Fouine est tout, sauf un canon de beauté. Déjà vivant, il était plutôt repoussant. Ses petits yeux sournois enfoncés dans leurs orbites n’ont rien d’engageant et les rides profondes de ses joues lui donnent un aspect inquiétant. Echevelé, sa tête est plus dégarnie qu’un pan d’herbes brulées. Son allure spectrale et son air patibulaire complètent le sinistre tableau que nous offre sa vision. Lorsqu’il se met en colère, ce qui arrive fréquemment, ses yeux d’ordinaire aussi noirs que le charbon s’illuminent d’une lueur démente. Caractère : Imprévisible et cruel, cet ancien mercenaire n’a rien pour plaire. Son arrogance n’a d’égale que son vice. Il ne vous donnera jamais rien sans rien. Il n’a aucune parole et son jeu favori est sans aucun doute de vous guider, sous couvert de bonnes intentions, dans les pires guêpiers possibles et imaginables. Bien peu malin celui qui lui fera confiance un jour. Impatient, il ne supporte pas d’attendre et le fait bien sentir. Peu lui importe le mal qu’il fait du moment que c’est distrayant pour lui. Eternel ennuyé, tout est bon pour son amusement que ce soit vous faire exploser la fontaine d’eau à la figure ou bien faire voler vos feuilles de cours. Rien n’est plus jouissif à ses yeux qu’un étudiant maladroit s’étalant lamentablement au sol grâce à ses bons soins. Signe particulier : Aucun à part que c’est une tête à claque. Mode de combat :
- Armes : Tout ce qui lui tombe sous la main et qui est susceptible de blesser grièvement son opposant … ou sa pauvre victime.
- Magie : Comme la plupart des esprits frappeurs, notre chère petite Fouine est capable d’interagir avec la matière. Déplacer une table et la balancer à travers une pièce pleine de gens est pour lui un jeu d’enfant. Pour son grand déplaisir, son champ d’action est plutôt restreint. C’est au cœur des locaux de la Valhalla University qu’il est à l’apogée de sa puissance.
Familier : Aucun Histoire
Chapitre I – Un être sans scrupule
C’est dans les années 1750, dans une maison close, que le jeune André Duvalon voit le jour pour la première fois. Il n’avait pas une mère mais sept. Les sept filles de joie qui vivaient là. La vie n’était pas rose tous les jours, mais il ne manquait pas d’amour. Tout cet amour aurait pu adoucir son cœur, mais il faut se rendre à l’évidence : le jeune André était un enfant tout ce qu’il y a de plus sadique. A dix ans, il torturait les chats de gouttière qui avaient le malheur de croiser sa route. Son visage bouffi et sa petite bedaine en faisaient un enfant disgracieux. En conséquence, il fut employé par la patronne du bordel pour exécuter les taches ingrates. Il avait écopé de toutes les corvées possibles et imaginables en échange d’une rémunération de deux sous par semaines. En d’autres termes, pas de quoi casser trois pattes à un canard. C’était à proprement parler des clopinettes. Mais il ne se plaignait jamais. Son avarice lui permit d’accumuler une belle petite somme qu’il utilisa pour quitter la capitale. Il dépensa le strict minimum et fit le voyage vers ce que cet imbécile de Christophe Colomb avait appelé les Indes. La traversée se fit à fond de calle. Ses rêves de fortunes étaient aussi démesurés que son égo mais une fois sur place, il se donna les moyens d’arriver à ses fins. Il débuta alors une carrière de bourreau. Carrière dans laquelle il sembla s’épanouir à merveille. Jusqu’à se qu’il soit arrêté pour vol sur la place public. Comme représentant de la loi, vous avouerez qu’on fait mieux. Il fut envoyé aux travaux forcés. Il s’avéra que ce nouveau passe temps lui allait comme un gant. Ecraser les autres pour obtenir ce qu’il voulait était un jeu d’enfant. Sa petite taille lui permettait de se mouvoir dans les endroits les plus insolites. C’est de là que lui vint son surnom. Il monta son petit commerce de contrebande. Un soir, ennuyé de ce mode de vie, il décida de s’échapper. Pour y parvenir, il n’hésita pas une seule seconde à tuer les gardes. Chapitre II – De vie à trépas
Sans trop savoir comment, André atterrit à Hysterya. Dans le quartier Est plus précisément. Le quartier était alors bien plus vivant que maintenant et il y reprit son activité de contrebandier. Il ouvrit en parallèle un magasin de prêteur sur gage et jubilait d’avance à l’idée d’escroquer ses clients. Il détruit de nombreuses vies mais jamais ne s’en soucia. Sa mort fut aussi peu glorieuse que sa vie. Un banal accident qui survint une dizaine d’années plus tard. Mourir parce qu’un piano nous est tombé dessus, il n’y a que dans les films que ça arrive … Eh bien, il faut croire que non étant donné que c’est de cette manière que notre chère escroc est passé de vie à trépas ! Quand je vous disais que ça mort était ridicule ! Il ne s’y attendait pas. Sa mort fut aussi brutale que violente. Aussi inopinée qu’un cheveu sur la soupe. Il sut tout de suite qu’il était mort. Haineux et vengeur, il décida cependant de rester sur terre. Il se rendit vite compte qu’il ne pouvait pas quitter le lieu de sa mort. Il est désormais condamné à hanter les couloirs de la Valhalla University. |
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